Les notes du PSG : Donnarumma – Neves, les anges gardiens

Gianluigi Donnarumma et Joao Neves, les deux anges gardiens du PSG

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Gianluigi Donnarumma : 8

Si Paris va au bout, il faudra se souvenir de la campagne incroyable de son gardien. Après avoir déjà sauvé les fesses du PSG sur les pelouses de Liverpool et Aston Villa, Donnarumma a encore tout repoussé à l’Emirates Stadium. Ses deux parades fabuleuses face à Martinelli et Trossard (42e, 56e) pèsent très lourd dans le décompte final. Pour le reste, il s’est montré vigilant. Il se troue sur le but refusé de Merino (48e) mais le VAR le sauve.

Gianluigi Donnarumma

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Achraf Hakimi : 6

Il a démarré très fort. Sa supériorité physique a une nouvelle fois sauté aux yeux même s’il en a parfois trop mis. Poison constant, il aurait pu marquer sans une intervention de dernière minute de Saliba (71e). Mais pourquoi part-il seul au pressing à la 45e minute pour laisser Martinelli seul dans son couloir ? Sa seule erreur mais elle a failli coûter cher.

Achraf Hakimi face à Arsenal

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Marquinhos : 7

Balloté ces dernières semaines, il a répondu dans le match qu’il fallait. Jamais pris à défaut, il a rapidement pris le dessus sur Trossard. Il a même offert sur un plateau le deuxième but à Ramos sur une ouverture de 40 mètres mais la barre transversale en a décidé autrement.

  • En bref… Le retour du patron.

La rage de Marquinhos face à Arsenal

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Willian Pacho : 6

Lui aussi est sauvé par le VAR car il oublie Merinos sur le but d’Arsenal finalement annulé. Moins tranchant que sur d’autres prestations européennes, il a contenu les Gunners plutôt que de les affronter frontalement. Avec la même réussite. On retiendra tout de même sa grosse intervention au milieu d’une surface très peuplée (23e).

  • En bref… Un efficace filet de secours.

Nuno Mendes : 6

C’est de lui que part l’action du but où sa passe casse les lignes. Un schéma qu’il a répété plusieurs fois avec une réussite aléatoire. Il perd ainsi deux ballon plein axe (23e, 25e) qui auraient pu déboucher sur des situations périlleuses. En hyper vigilance tout le match, il a remporté son match face à Saka. Pas une mince affaire.

Nuno Mendes face à Saka

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Vitinha : 6

Plus discret que ses deux compères du milieu, il a pourtant démarré très fort en donnant de la vie au ballon parisien. Lors des 25 premières minutes, il fut le chef d’orchestre de la domination parisienne en imprimant un rythme soutenu. Quand il a fallu défendre, son influence a forcément diminué et il rate un contrôle brûlant devant sa surface sur la dernière grosse occasion d’Arsenal.

Joao Neves : 8

L’un des hommes du match. Dans un rôle obscur, au cœur du combat, il a brillé par la justesse de ses interventions. On en retiendra deux : son retour décisif dans les pieds d’un Merino qui s’apprêtait à ajuster Donnarumma (38e) et le même dans les pieds de Saka à l’entrée de la surface (57e). Capital pour plier sans rompre, le petit Portugais a encore grandi ce mardi.

Remplacé par Warren Zaïre-Emery (89e).

Joao Neves face à Arsenal

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Fabian Ruiz : 7

Lui aussi s’est distingué par l’intelligence dans les placements et son application dans ses choix. Sa première période est un modèle de propreté. L’Espagnol a su donner de l’air au jeu par ses changements d’aile ou de rythme. Dans un rôle plus obscur en seconde, il s’est distingué par sa faculté à fermer les espaces.

  • En bref… Un gros volume de jeu.

Khvicha Kvaratskhelia : 7

On comprend mieux pourquoi Paris est allé le chercher cet hiver. Bien sûr, il y a cette passe décisive de l’extérieur qui restera le fait saillant de son match. Mais, au beau milieu de trois Gunners, il est aussi allé chercher un penalty qui semblait évident (17e). Il a déclenché de nombreux mouvements mais s’il ne fallait retenir qu’un aspect de son match, c’est son apport défensif majeur. Quelle activité, que de ballons récupérés…

  • En bref… Au four et au moulin.

Désiré Doué : 5

Il faut une parade fantastique de Raya pour stopper sa tentative au premier poteau (31e). Pour le reste, l’ancien Rennais a connu un déchet inhabituel. Parfois trop facile, il s’est obstiné dans des solutions individuelles parfois impossible. 

  • En bref… Souvent le dribble de trop.

Remplacé par Gonçalo Ramos (75e), qui trouve la transversale sur une frappe du pointu (85e).

Desiré Doué face à Arsenal

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Ousmane Dembélé : 7

Son but est une merveille. Il est à l’origine du décalage pour Kvaratskhelia et à la réception de la passe du Géorgien. Son poteau rentrant vaut de l’or à 90 minutes d’une potentielle finale de C1. Sa justesse technique a fait un bien fou en première période où ses décrochages ont donné des solutions au PSG. Plus discret après la pause, il fut la principale victime du réveil d’Arsenal.

  • En bref… Une action de grande classe, une de plus.

Remplacé par Bradley Barcola (70e) qui rate la balle du break en toute fin de match.

Ousmane Dembele (l.) traf früh

Crédit: SID

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